L’opérateur doit bien connaître les attentes de ses partenaires
Les attentes des partenaires potentiels sont en effet différentes :
La puissance publique, en particulier les tutelles centralisées ou décentralisées sont conscientes de l’étroitesse croissante de leur capacité d’accompagnement et en même temps, du risque financier qui pèse sur les opérations d’investissements à la fois lourdes et nécessaires
Un niveau d’exigence accru du COPERMO pourrait finir par avoir des effets dissuasifs sur l’émergence des projets
Les recompositions ou restructurations nécessaires et pertinentes tardent parfois face à des rigidités et résistances de tout ordre
Les hôpitaux publics partenaires du même GHT peuvent être tentés de se dérober à la solidarité qui découle de la stratégie de groupe, ou au contraire, de profiter pour soi d’un risque mutualisé, cela dépend de la force du projet collectif porté par le GHT
La valorisation du patrimoine hospitalier public devenu inadapté à l’activité hospitalière peut conduire à entrer en conflit avec les projets de développement urbain portés par les pouvoirs locaux
Les opérateurs de santé privés confrontés à l’exigence forte de leur résultat économique, peuvent aussi parfois disposer d’une plus forte capacité à investir, et donc faciliter et participer à des projets de recomposition
Les investisseurs institutionnels et les investisseurs privés veulent s’entourer de garanties renforcées sur la rentabilité de l’investissement mais conservent des capacités d’investissement non négligeables
L’interopérabilité entre tous les partenaires est la clef du succès dans la mise en œuvre